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Après avoir fait une pose la veille à Ica, et goûté à la "chincha" (sorte de vin bourru spécialité locale), nous voilà donc partis, à 8h du matin, pour l'embarcadère du port de Paracas.
Je ne sais pas trop ce que je vais voir, le guide du routard ne donne que 2 étoiles, et parle surtout du guano qui abonde et qui est ramassé par tonnes là-bas. Pas plus d'intérêt que ça semble-t-il... Alors, j'ai peut-être eu de la chance avec la météo, et le soleil a dû embellir tout ça, car moi, cette balade, c'est la plus belle chose que j'ai vu au Pérou jusque-là (après Pomahuaca bien sûr !!!).
On fait la queue pour monter dans une sorte de grande vedette hors-bord, avec une trentaine d'autres passagers (tiens, un couple de français !). Quoi, il faut enfiler les gilets ??? oh nooooon, pas ça !! Ah on est beau avec nos "sauve-la-vie" orange fluos !
C'est parti, ça va viiiiiite ! J'ai froid, malgré le soleil qui doit taper fort... on ne le sent pas du tout tant qu'on file sur l'eau, direction : las islas Ballestas !
Au bout de 10 min environ, le bateau s'arrête près de la falaise aride. Whaouuuu !! En s'approchant, nous avons pris conscience peu à peu de la taille du dessin gravé sur la colline, le "candélabre" comme ils l'appellent (le chandelier en français).
Immense ! 180m par 70m !!
Ce géoglyphe (Wikipédia : un géoglyphe est un grand dessin, un grand motif à même le sol. Les géoglyphes peuvent être réalisés en positif par entassement de pierres, de gravier ou de terre ; ils peuvent être réalisés en négatif par enlèvement des pierres, de la végétation ou de la terre.) étrange rappelle forcément ceux de la pampa de Nasca, située à plus de 150 km de là !
De toute évidence, c'est un "amer" (repère terrestre pour les marins), mais il est impossible de le dater. Le guide nous propose 3 théories quant à son origine :
1) les pirates auraient gravé ce chandelier, mais ça serait peut-être aussi un cactus !
2) ce serait un symbôle franc-maçon, laissé là par les troupes du général san Martin, un des libérateurs du Pérou (1800)
3) la plus pitorresque : ce serait un repère pour les petits bonshommes venus de l'espace !!! Ils aiment bien cette théorie, là-bas...
Cette "gravure" géante est encore présente grâce au vent aride et avec une orientation telle qu'il contribue à sa protection ; le climat sec et sans pluie l'ont permit aussi.
Je ne connais pas tous les noms d'oiseaux (c'est pas mon style les noms d'oiseaux ! ;-)), mais vous pouvez voir entre autre des pélicans, des piqueros, des pinguins de Humbolt, et côté faune, les loups de mer (lobos del mar).
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